Exposition : " FELIX ZIEM, J'AI REVE LE BEAU " au Petit Palais.

FELIX ZIEM ( 1821 - 1911), artiste méconnu mais au combien talentueux est célébré actuellement au Petit Palais à Paris.

Cette institution qui détient un fonds conséquent de cet artiste (171 peintures et 5 carnets de dessins ... donnés généreusement par le peintre ! ) nous invite à découvrir l'univers de ce peintre nomade qui sut sublimer comme nul autre le Midi de la France (ses vues de Marseille et Martigues sont un enchantement ! ),
l'Orient (son unique voyage en 1856 devait nourrir son imaginaire ... le monde des Milles et unes nuits ! ) et la Sérénissime ( une véritable passion qui l'amènera à faire plus de 20 séjours à Venise ! ).

Permettez-moi dés à présent de poser ma plume pour vous laisser succomber à cette vision idéalisée du monde ... " J'ai rêvé le beau ".

Par ordre d'apparition vous pouvez découvrir ...

. " Envol de flamants roses, étang de Vaccarès ".

. " L"avenue des Champs Elysées ".

. " Venise, Place Saint Marc, Inondation de 1863 ".

. " L'avant Port de Martigues ".

Un conseil : Faites un petit détour par le Petit Palais pour découvrir cet artiste singulier qui sort enfin de l'ombre (une réhabilitation méritée ! )... Tombée de rideau le 04 aôut !!!

Exposition : " EUGENE BOUDIN " au Musée Jacquemart André.

 EUGÈNE BOUDIN (1824 - 1898), " Père spirituel " de Claude Monet est célébré pour la 1ère fois à Paris depuis 1899 ... et ce jusqu'au 22 juillet !
Pour l'occasion , le Musée Jacquemart André a réunit 65 peintures, pastels et aquarelles provenant des plus grands musées du monde ... une véritable rétrospective qui vient combler une grande injustice !

" EUGÈNE BOUDIN ... UN IMPRESSIONNISTE AVANT L'HEURE "

Eugène Boudin incarne en cette fin de XIX ème siècle un artiste de plein air capable de saisir (comme nul autre avant lui) les changements atmosphériques : " le Roi des ciels " aux dires de Corot.

Ce voyageur infatigable nous transporte à travers son oeuvre de sa Normandie natale à Venise, des rivages du Nord à la Côte d'azur ... MARINES ET SCÈNES DE PLAGE  (genre qu'il inventa à Trouville) viennent vous émerveiller l'espace d'un été.

Citons à cet effet quelques instants de bravoure d'une beauté saisissante :

. 1869  : " Personnages sur la plage, effet de soleil couchant " , Madrid -  Collection Thyssen Bornemisza ... à admirer ci dessus.

. 1865 : " Navires dans le port d'Honfleur " , Boston - Museum of Fine Arts.

 .1894 : " Marée montante à Deauville " , Québec - Musée National des Beaux Arts.

 . 1893 : " Antibes, les fortifications - effet de jour " , Paris - Musée d'Orsay ( en dépôt au Musée Jules Chéret à Nice).

 . 1862 : " La jetée de Trouville, soleil couchant " , Oxford - Ashmolean Museum.

 . 1864 : " Plage au soir " , Mexico - Collection Perez Simon.

Un Conseil : Vous l'aurez compris, ce rendez vous est exceptionnel à plus d'un titre, aussi je ne peux que vous incitez à découvrir avant qu'il ne soit trop tard cet artiste majeur qui suscita l'admiration sans faille de Monet, ce dernier déclarait au sujet de son aîné  : " Je lui dois tout ".

Exposition : " LES IMPRESSIONNISTES SLOVENES ET LEUR TEMPS (1890-1920) " au Petit Palais.

 Le musée du Petit Palais vous invite à découvrir jusqu'au 13 juillet une autre École Impressionniste en l'occurrence " L'ECOLE SLOVENE ".

Du début des années 1890 au lendemain de la 1ère Guerre Mondiale, la petite ville de Skofja Loka " Barbizon local " vit émerger de jeunes artistes talentueux influencés par Monet, Van Gogh, Seurat et bien d'autres.

Ce groupe,qui se qualifiait de Sava en référence au fleuve du même nom, comptait quatre figures tutélaires que je vous invite à découvrir ... à travers des joyaux provenant de la Galerie Nationale de Ljubljana.

RIHARD JAKOPIC : Considéré comme le chef de file de ce groupe, ce dernier sut immortaliser " l'église de Krizanke à Ljubljana " (1909 - 1910) dans une série qui n'est pas s'en rappeler les célèbres Cathédrales de Monet ... 

MATEJ STERNEN : Ce très grand portraitiste de la gent féminine influencé par Degas et Toulouse Lautrec nous a laissé une oeuvre emblématique " Femme au parasol rouge " (1904).

MATIJA JAMA : Ce digne héritier de l'impressionnisme français, qui excella dans le paysage, nous a légué de véritables chefs d'oeuvre dont " Soleil d'hiver sur les saules "(1908).

IVAN GROHAR : Cet artiste rendit ses lettres de noblesse au pointillisme en signant pour l'éternité " Les Faneuses " (1902) et " Le Semeur " (1907).

Au sein de cette mouvance, deux femmes devaient laisser une empreinte indélébile ...

IVANA KOBILCA : Cette artiste reconnue sut utiliser la photographie dans son processus créatif !


HENRIKA SANTEL : Cette portraitiste digne de Mary Cassat signa " Petite fille rousse " (1911) ...véritable instant de bravoure !

Un Conseil  : Ne ratez pas ce très beau rendez-vous ... qui fait aussi la part belle à la sculpture Slovène de cette époque !

Exposition : " TRESORS DE LA CHINE ANCIENNE, BRONZES RITUELS DE LA COLLECTION MEIYINTANG " au Musée Guimet.

 Le Musée Guimet vous convie jusqu'au 10 juin à découvrir les plus beaux bronzes de la Chine Ancienne issus de la Collection MEIYINTANG.

Cet ensemble de bronzes archaïques des Ier et 2ème millénaire avant notre ère fait halte pour la première fois en France afin de vous révéler tous ses secrets !

Contrairement aux autres civilisations du bronze, ces bronzes chinois des Dynasties Shang et Zhou ne possèdent pas de vocation utilitaire ... ils sont l'expression d'une civilisation vouant un culte aux Ancêtres afin de s'assurer leur puissance.

Ces objets rituels d'un raffinement rare (décor zoomorphe, incrustation de pierres précieuses ... ) sauront vous émerveiller à bien des égards et ce même si les cartels sont rares et peu pédagogiques !

Par ordre d'apparition, je vous laisse apprécier :

. " un vase Fangyi en forme de hibou - Dynastie Shang, XIII ème siècle avant JC " ;

. " un coffret rectanguliare posé sur 4 roues - VIII ème siècle avant notre ère " ;

. " un tripode Jia - Dynastie des Shang ";

. " le pied d'un Ding en forme de Tigre - Shang, XIII / XI ème siècle avant JC " ;

. " une verseuse zoomorphe tétrapode Gong - Milieu des Zhou Occidentaux, X ème siècle avant JC " ;

. " un vase à anse You pour boissons fermentées - Shang, XV ème siècle avant JC " ;

. " un vase Gui pour les offrandes de céréales - Royaume des Qi, Zhou Orientaux VII ème siècle avant JC " .

Exposition : " LARMES D'ALBATRE, Les Pleurants du Tombeau de Jean Sans Peur, Duc de Bourgogne " au Musée Cluny.

Les  Pleurants du Tombeau de Jean Sans Peur, chefs d'oeuvre de la statuaire du XV ème siècle sont exceptionnellement visibles au musée Cluny à Paris jusqu'au 03 Juin.







 Après une tournée (triomphale) de plus de 2 ans aux USA et en Europe en raison de travaux de rénovation au Musée des Beaux Arts de Dijon, ces 39 figurines d'albâtre viennent nous illuminer de leur présence !

Ces personnages figés dans l'attitude du deuil (d'où leur surnom) par Jean de la Huerta et Antoine le Moiturier possèdent une expressivité unique ... qu'ils soient en pleurs, en prière, ou en train de lire.

 Ces statuettes possèdent en outre des drapés qui semblent révéler un talent digne d'un orfèvre !

 UN CONSEIL : Sachez que si vous manquez ce rendez-vous, vous ratez l'occasion de les admirer dans les meilleurs conditions possibles ( ils sont présentés sur une rampe à hauteur d'homme) ... dans leur configuration habituelle (à Dijon), ils sont situés sous le Tombeau du Duc !

Pour prolonger agréablement cet intermède printanier, le musée Cluny vous propose dans le même temps un autre rendez-vous des plus alléchants : " Une Renaissance, l'art en Flandres et Champagne (1150 - 1250) ".

Exposition : " MARIE LAURENCIN " au Musée Marmottan.

 Une belle injustice est aujourd'hui réparée puisque Paris consacre enfin une rétrospective à MARIE LAURENCIN (1883 -1956), l'une des figures emblématiques de la scène parisienne de la première moitié du XX ème siècle.

 Cette enfant naturelle élevée près de Montmartre rencontra (avant la 1ère Guerre Mondiale) Braque , Picasso et surtout Apollinaire dont elle devint la muse ...

 Fort de cette émulation, la jeune artiste inventa rapidement un style singulier mêlant sensualité et esthétique.

Portraitiste émérite, elle rendit hommage pendant près de 50 ans au sexe faible à travers une touche somme toute personnelle ... " une palette de camaïeux de gris, de bleus et d'ocres cernés de noir ".

 La centaine de toiles aujourd'hui réunies au musée Marmottan, dont une majorité provient du musée Marie Laurencin de Tokyo (le seul qui lui soit consacré à ce jour ! ), permet de nous immerger dans cet univers de l'éternel féminin ...

 Je quitte ma plume pour vous laisser découvrir en images quelques morceaux choisis ...

. 1924 : " Autoportrait " , Musée Marie Laurencin - Tokyo.

. 1953 : " Trois jeunes femmes " , M.M.L - Tokyo.

. 1921 : " Jean Cocteau " , Collection Fondation Pierre Bergé / Yves Saint -Laurent.

. 1915 : " Les deux espagnoles " , Collection Particulière.

. 1937 : " Madame André Groult, née Nicole Poiret " , M.M.L - Tokyo.

. 1940 : " Arlequine " , M.M.L - Tokyo.

UN CONSEIL : Ne ratez pas cette occasion unique de découvrir cette grande artiste (fin des réjouissances le 30 juin) et prolongez votre approche par le très bon ouvrage de Bertrand Meyer - Stabley " Marie Laurencin " Éditions Pygmalion (2011).

Exposition : " LE ROI ET L'ARTISTE, FRANCOIS Ier ET ROSSO FIORENTINO " au Château de Fontainebleau.

 Le roi François 1er, féru d'art Italien, souhaita importer à la fin de son règne la Renaissance afin d'embellir sa demeure préférée : le Palais de Fontainebleau.

 Si Michel Ange et Jules Romain refusèrent d'entrer à son service, Giovan Battista di Jacopo (1494 - 1540) surnommé ROSSO FIORENTINO (le Florentin Roux) répondit favorablement en laissant une empreinte indélébile d'où le propos de cette exposition : " Le Roi et l'artiste, François 1er et Rosso Fiorentino ".

 Rosso Fiorentino consacra les dix dernières années de son existence à transformer le château médiéval en véritable joyau de la Renaissance.
L'artiste créa à cette occasion plusieurs grands décors dont le plus prestigieux a survécu aux outrages du temps : la galerie François 1er.

Ce corridor agrémenté de lambris sculptés, de fresques et de stucs (voir illustrations) constitua une véritable " révolution artistique " ... pour la première fois en Europe, un décor d'une originalité inégalée servait la gloire d'un Monarque (l'artiste va jusqu'à représenter un éléphant, symbole de grandeur et de puissance ... Royale !
 ).

 En prolongeant notre visite dans la salle de la grande cheminée, nous percevons que les innovations du Rosso devaient faire école ...





UN CONSEIL : Partez à la rencontre de ces deux destins avant le 24 juin et profitez de cette occasion pour découvrir cette demeure qui fut habitée pendant 8 siècles (un cas unique ! ) par les Monarques Français.