Paris constitue durant la première décennie du 20 ième siècle un « creuset pour la sculpture »
réunissant des artistes de toute l’Europe : italiens, allemands, belges, lituaniens, polonais,
roumains et tchèques.
Ces derniers cherchent à créer une statuaire moderne en contre-pied de l’œuvre de Rodin !
L’allemand Wilhelm Lehmbruck illustre pleinement la révolution qui s’opère en cherchant à simplifier les formes contrairement à Rodin (qui vient de réaliser la Porte de L’Enfer…symbole du désordre !).
Ses œuvres nous émeuvent pour leur beauté intrasèque .
« La grande songeuse, jeune homme assis, prostré, mère et enfant » sont autant d’hymne à la
vie à un moment ou le monde s’apprête à basculer dans la folie …voir photo
Ernesto de Fiori (italien auteur du magnifique jeune homme debout du Mannheim Kunsthalle), George Minne (sculpteur belge auteur du porteur de relique, de l'adolescent)
sont aussi les interprètes d’un art dépouillé et simplifié …voir photos
Cet art résolument « moderne » fut en passe d’être reconnu dans les années 1912-1913 au travers d’expositions internationales comme le Sonderbund de Cologne ou l’Armory Show de New York mais avec l’éclatement de la guerre tout bascule …SANS LE SAVOIR LA
SCULPTURE REPANDUE ENTRE 1905- ET 1914 SYMBOLISAIT LA FIN D’UN MONDE : « LA FIN DES CERTITUDES ! ».
Un conseil : Si vous voulez parfaire l’étude de cette période charnière, partez à la rencontre
d’artistes tels Jacques Lipchitz, Manolo, Brancusi, Josep Clara, Henri Gaudier Brzeska,
Alexandre Archipenko… vous serez alors convaincu qu’il y a de la sculpture en dehors de Rodin !
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