mercredi 5 janvier 2011

Exposition : " RUBENS, POUSSIN, et les peintres du 17 ème Siècle " au Musée Jacquemart André.

Le plus bel hôtel particulier Parisien nous convie en cet hiver 2010-2011 à partir à la rencontre deux courants majeurs du 17 ème siècle : LE BAROQUE FLAMAND et LE CLASSICISME FRANÇAIS.

Ces deux mouvements qui occupèrent la scène artistique parisienne du règne d'Henri IV à celui de Louis XIV, consacrèrent Rubens et Poussin.

* RUBENS en digne chef de file de l'École Baroque Flamande mis à l'honneur un genre : la peinture d'histoire.
" le bain de Diane " peint dans les années 1635/40 (Musée Boijmans van Beuningen de Rotterdam), constitue une oeuvre d'une sensualité inégalée qui n'est pas s'en rappeler les célèbres " 3 Grâces " ... voir photo ci-dessus !
Antoon Van Dyck, autre maître du baroque flamand, a su lui aussi nous illuminer à travers le " Portrait de Marie de Médicis "(1632 - Palais des Beaux Arts de Lille) ... Cette oeuvre qui atteste du talent de portraitiste de l'artiste, révèle toute la présence psychologique du modèle (du grand art ! ).
L'influence du baroque flamand fit jour aussi à travers les scènes de genre.

David II Teniers possède en la matière un talent qui ne cesse de me fasciner. Sa " fête villageoise " (vers 1650 - Courtesy Michael Tollemache à Londres) s'apparente à un véritable petit joyau qui nous transporte quelques siècles en arrière ... je vous laisse admirer cet instant de bravoure avec l'illustration ci-dessus.

Les Frères Le Nain (artistes originaires de Laon) utilisèrent quant à eux l'héritage flamand pour nous livrer une oeuvre ou le temps semble suspendu ... " les joueurs de cartes " (vers 1635 - Musée Granet à Aix en Provence) que vous pouvez admirez à la suite, symbolisent cette approche picturale emprunte de poésie !

Si l'école baroque flamande triompha à Paris au cours du 17 ème siècle, elle fut concurrencée par l'apparition d'un mouvement artistique hexagonal : l'école classique française.

Nicolas Poussin, véritable porte étendard de ce mouvement pictural, privilégia la peinture de paysage (je dois avouer que je suis totalement hermétique à cela ! ) sans toutefois délaisser la peinture religieuse. Sa " Piéta " (1625 - Musée d'art Thomas Henry à Cherbourg Octeville) constitue un véritable chef d'oeuvre en la matière ... voir 1ère photo !

A l'instar du baroque flamand, l'école classique française su faire des émules et ce jusque dans les rangs liégeois !

Jean Guillaume Carlier, qui fut l'élève du grand artiste liégeois Bertholet Flémal, nous éblouit avec son magnifique " Autoportrait " (vers 1670 - Musée d'Art Wallon de la Ville de Liège) ... une oeuvre qui reprend à son compte les canons esthétiques français : simplicité, sobriété et spontanéité ! Un CONSEIL : Courrez au plus vite (fin de l'expo le 24 janvier 2011) pour découvrir ce dialogue entre deux écoles de peinture ... et profitez de votre visite pour appréhender les innombrables richesses de ce musée : dépaysement garanti à la clef !


J'oubliais : Je formule le souhait que cette nouvelle année soit plus que jamais placée sous le signe de l'art ... meilleurs voeux à tous !


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